mardi 23 novembre 2010
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jeudi 18 novembre 2010
Informations et poursuite du Circle Challenge ABC
La fin de l'année arrive et je pense que nous sommes quelques uns à ne pas avoir fini notre liste. Je vous propose donc de continuer en 2011.
J'ai reçu un mail d'une personne qui souhaite aussi participer à l'aventure pour 2011. Comme je n'ai pas le temps de relancer la machine je vous propose que nous fassions une liste pour cette personne. Qu'en dites vous ?
Si vous êtes d'accord, manifestez vous dans les commentaires et je distribuerais à chaque participant une lettre pour trouver un livre à la personne qui souhaite nous rejoindre !!
A très bientôt
nol
mercredi 17 novembre 2010
Edgar Hilsenrath - Fuck America
"Fuck America" d'Edgar Hilsenrath
Jean-Bernard Pouy - Spinoza encule Hegel
"Spinoza encule Hegel" de Jean-Bernard Pouy
Date de première publication : 1989
Quatrième de couverture :
Moi, Julius,
Commandeur du groupe crash le plus honni par le peuple saumâtre des hégéliens, n'ai que des ennemis.
Et mon pire ennemi, je lui souhaite la pire des choses.
Moral car prévisible.
Quand il sera au bout de mon P38, j'appuierai sur la détente.
Mes bottes de lézard mauve vont tremper dans du sang esthétique.
Normal car spinoziste.
Mes impressions :
[Article initialement écrit sur mon blog début octobre 2010... d'où les références au grèves]
Comment aurais-je pu mieux tomber niveau lecture, en cette période de grève ?
Alors que le trafic de la RATP est un peu congestionné, que les parisiens (et les autres) manifestent, que les affiches prônant la grève illimité fleurissent un peu partout… je me suis plongée dans Spinoza encule Hegel de Jean-Bernard Pouy.
Choc ! Je suis plutôt Hégélienne que Spinoziste (des études en arts plastiques, je ne peut donc pas renier mon attachement à l’esthétique). Je me demandais donc ce qui valait tant de douleurs anales à mon héros de cours de philo !
Il s’agit en fait, à la base, d’une blague potache de l’auteur, racontant de quelle manière aurait pu virer mai 68, si le mouvement c’était vraiment radicalisé.
Les bandes d’extrême-gauche s’organisent (ou plutôt se désorganise…), et se frittent les une contre les autres, un peu en mode Highlander (comme quoi, les temps ont peu changé).
Dans une France à la Mad Max quasi post-apocalyptique, la Fraction Armée Spinoziste et son chef Julius affrontent les Hégéliens, à grand renfort de flingues et de motos. Ils rencontreront amis et ennemis sur leur route, qui resteront ou non sur le macadam…
Du sang, de la drogue, du sexe, du rock’n roll (Sympathy for the devil en leitmotiv !)… le tout dans un univers punk masculin, plein d’énergie et d’autodestruction.
J’ai bien aimé ce petit côté uchronique : imaginer une France livrée au bordel général, où l’Etat et ses symbole ont chuté, où les milices de villes sont gardienne de ces dernières valeurs… et en face les gangs armés politisés ou poétisés, à la fois drôles et sombres.
Un livre sympa, sans prétentions… amoral, mais éthique !
De quoi rêver à ce que pourrait donner une petite révolte contre le pouvoir en place à l’heure actuelle
Pour la suite :
Il y a 3 roman tournant autour de l'histoire de Julius... mais sachant qu'en général, 1) les suites sont bien en dessous des premiers opus et que 2) je me lasse très vite des saga en plusieurs volumes... je me garderai de les ouvrir pour le moment...