dimanche 31 juillet 2011

Orgueil et préjugés

Voilà une découverte totale, due au challenge ABC, qui vient combler un manque à ma culture blogo-livresque ! Le plus connu des romans de Jane Austen met en présence Elizabeth Bennet qui n'est pas riche mais a l'esprit vif et la langue bien pendue et Darcy le riche et orgueilleux propriétaire du château de Pemberley et de dix mille livres de rente. Il y est question de mariage(s), d'amour mais aussi de bienséance [...] Toutefois, je ne comprends pas bien le message général de cette chronique de moeurs assez insipide au demeurant. Le tableau de la société dépeinte par l'auteur est assez consternant. La suite...

Autre lecture de juillet :
La tête en friche de Marie Sabine Roger ici

jeudi 21 juillet 2011

Madeleine Férat - Emile Zola

Je pense que, définitivement, je n’aime pas Zola et sa manière de ne s’attarder et ne s’intéresser qu’à la misère et aux malheurs de ses personnages, à leurs vices les plus profonds. Il ne met jamais tant de beauté et ne prend visiblement pas plaisir à parler du bonheur des autres. Tout est trop en description du sordide et atermoiements. Alors oui, il a une plume, c’est indéniable. Mais celle-ci ne m’émeut pas. Et dire que ce roman était à l’origine une pièce de théâtre ! Peut-être cette histoire aurait-elle eu plus de succès auprès de moi sous cette première forme…

Mon avis complet ici.

dimanche 3 juillet 2011

Je n'ai pas peur - Niccolò Ammaniti


Sous une chaleur écrasante, les enfants jouent et se lancent des défis, pour tuer l’ennui. Les relations entre les différents membres de la bande sont d’ailleurs bien décrites. J’avais l’impression de me retrouver dans ma jeunesse, lorsqu’on se raconte des histoires pour passer le temps plus vite, tout en ne voulant pas que se termine les vacances. Une ambiance qui m’a rappelée Nuit d’été de Dan Simmons. Sauf qu’ici, rien de fantastique, mais la description d’une vague criminelle des années 70-80 en Italie, où les enlèvements étaient monnaie courante.

Traduction ou volonté de donner une tonalité enfantine au récit ? Dans les deux cas, j’ai été gênée par la narration : on passe parfois du coq à l’âne, certaines concordances des temps ne sont pas respectées ce qui perturbe la lecture et la compréhension. Ce qui fait un bilan en demi-teinte : le sujet était vraiment très intéressant mais la narration ne m’a pas convaincue.